Signaler les points d’eau incendie pour protéger les motocyclistes Abonnés
Les chocs d'un motocycliste contre une bouche d'incendie sont rares mais existent. Il existe deux types de points d'eau incendie : 1/ les poteaux d'incendie (bornes rouges hautes de 70 cm environ au-dessus du sol) ; 2/ les bouches d'incendie qui affleurent le sol et qui, au mieux, sont équipées d'un potelet de signalisation permettant de les repérer. Or les potelets ne sont pas normalisés. Il n'existe pas davantage de réglementation nationale qui impose l'implantation d'un poteau plutôt que d'une bouche d'incendie. Les sapeurs-pompiers privilégient les poteaux d'incendie plus visibles et moins sujets au stationnement intempestif. En effet, les bouches peuvent être totalement obstruées par un véhicule s'il n'y a pas de potelet de signalisation à proximité immédiate. Ainsi, il est possible de mettre en place des bouches d'incendie au lieu de poteaux d'incendie ou bien d'installer des bornes souples permettant de signaler les bouches dans des zones de danger pour les cyclomoteurs. La décision relève de la compétence du maire.
Rappelons que les motocyclistes ont représenté en 2017 19 % des tués sur les routes pour seulement 1,5 % du trafic routier, soit un risque d'être tué par kilomètre 23 fois supérieur à celui d'un véhicule à 4 roues. En 2017, leur mortalité a augmenté de 9 % (56 tués) par rapport à 2016 (source : Observatoire national interministériel de sécurité routière, ONISR).
Rép. Min. à JM Zulesi, n° 7877, JOAN du 29/05/2018.
Antoine Laloy le 03 décembre 2018 - n°35 de Police municipale et Pouvoirs de police du maire
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